Vous souhaitez faire des économies d’énergie avec un système de chauffage performant et vous procurant un vrai confort thermique ? La chaudière à condensation au gaz est l’équipement parfait ! Découvrez son fonctionnement, ses avantages et les différentes aides, donc vous pouvez bénéficier pour son installation en faisant appel à un professionnel !
Le principe de fonctionnement d’une chaudière à condensation
La technologie de récupération des fumées
La chaudière à condensation consomme bien moins d’énergie et de combustibles qu’une chaudière traditionnelle. La condensation, c’est le passage de l’état gazeux à l’état liquide qui apporte une source de chaleur supplémentaire.
Les fumées de la combustion du gaz sont récupérées à l’aide d’un condensateur. Cette technique permet de préchauffer l’eau en réduisant la déperdition de chaleur et surtout en évitant les émissions de co2.
Un rendement énergétique supérieur à 100%
Grâce à la récupération de chaleur, la chaudière à condensation affiche de très hauts rendements énergétiques de l’ordre de 110 %. Aux performances optimales, elle consomme moins de gaz que les chaudières classiques.
Par ailleurs, l’énergie utile est l’énergie modérée par le rendement du système de chauffage, dont profite l’utilisateur.
Quelles économies réelles avec une chaudière à gaz ?
Par rapport aux anciennes chaudières, les nouvelles chaudières présentent de grands avantages.
Calcul des gains sur la facture annuelle
Si vous vous servez du gaz pour la cuisson des aliments et l’eau chaude sanitaire en estimant une superficie de 100 m², il faut se baser sur une consommation de 5318 kWh par an. Le prix de l’énergie revient environ à 597,74 euros annuellement.
Si vous utilisez le gaz pour le chauffage d’une maison présentant une superficie de 100 m², comptez une consommation de 14 894 kWh par an, soit une facture d’énergie de 1 674,09 euros par an !
Il existe d’autres estimations établies à partir des moyennes : la facture d’énergie moyenne de gaz est de 48 euros par an TTC pour les petits consommateurs et de 1 571 euros par an TTC pour les foyers chauffés au gaz.
Pour résumer, les nouvelles chaudières sont bien plus performantes et permettent de diminuer votre facture d’énergie de 25 % à 40 %.
Comparaison avec les autres systèmes de chauffage
À l’usage, le prix du gaz serait plus raisonnable que celui de l’électricité. En effet, selon la Commission de régulation de l’énergie, par rapport entre l’énergie électrique d’un prix du kWh de 0,09291 euro en option chauffage et le tarif du gaz naturel, ce dernier est bien plus bas.
En comparaison, le prix du kWh d’électricité est de 0,2516 euro en option base. On considère que le prix de l’électricité est deux fois plus cher que celui du gaz.
Les facteurs qui influencent les économies d’énergie
L’importance de la température de retour d’eau
Au printemps, il convient de baisser la température de l’eau présente dans votre chaudière à condensation. Cette dernière doit être couplée à des émetteurs fonctionnant à basse température, dont le plancher chauffant. En effet, la température de retour de l’eau dans le corps de chauffe sera plus basse, à savoir environ 55 degrés Celsius, favorisant ainsi la condensation. Par la même occasion, vous réaliserez des économies d’énergie.
Le rôle des radiateurs et du plancher chauffant
Les radiateurs fonctionnent de manière optimale avec une température avoisinant les 50 degrés Celsius. Ils sont normalement un peu plus longs ou plus hauts pour les radiateurs verticaux que des radiateurs en fonte pour chauffer la même surface.
Couvrant toute la surface au sol, le plancher chauffant est idéal pour votre confort thermique. Il offre une chaleur douce et homogène et la température est inférieure à 28 degrés Celsius pour la santé. Il est compatible avec les appareils à condensation au gaz, mais aussi avec les pompes à chaleur air-eau et la géothermie.
L’impact de l’isolation du logement
Votre maison est une passoire thermique et vous ne savez pas par où commencer ? Faites appel à un professionnel et certifié RGE ! Il saura vous conseiller quant au choix des isolants et effectuera vos travaux dans les règles de l’art. Votre confort thermique est une priorité et votre facture d’énergie sera moins importante.
Vous ne serez plus obligé d’utiliser votre appareil de condensation au gaz à l’excès. D’ailleurs, les pertes énergétiques les concernant se trouvent limitées grâce à leur système de récupération de chaleur des fumées de combustion. Enfin, pour supprimer les ponts thermiques, il faut souvent isoler les combles, les murs et le sol.
Comment optimiser sa chaudière à condensation ?
Les réglages essentiels pour maximiser le rendement
En plus de définir la température pour votre confort thermique, il convient de régler la pression d’eau pour profiter du rendement énergétique de votre appareil à condensation. Habituellement, la pression d’une chaudière à condensation varie de 1 à 1,5 bar pour une bonne circulation.
Néanmoins, certaines installations demandent une pression plus importante afin de faire monter l’eau à l’étage de votre demeure. Alors, vous pouvez augmenter la pression de l’eau de 0,5 bar.
Pour les réglages, y compris celui du thermostat, sachez que vous devez faire appel à un professionnel aussi bien pour l’installation d’une chaudière que pour son entretien annuel.
L’entretien régulier et son importance
L’entretien annuel d’un appareil à condensation au gaz est obligatoire. Faites appel à un professionnel qui va s’occuper des tâches inhérentes à la maintenance et des vérifications d’usage. Cela permet de maintenir la chaudière à condensation en bon état et d’assurer la sécurité du système de chauffage. De plus, vous économiserez 10 % sur votre facture d’énergie en évitant la surconsommation.
Les tâches qui incombent au professionnel sont les suivantes :
- le nettoyage du foyer et du brûleur ;
- le ramonage des conduits d’évacuation ;
- la vérification de l’état des échangeurs ;
- le contrôle des éléments de sécurité ;
- la surveillance et le réglage de la combustion de votre appareil.
Le technicien vous conseillera en cours d’année de purger les radiateurs, de remettre de l’eau et d’en contrôler la température.
Le coût et la rentabilité de l’investissement
Prix moyens du marché en Belgique
La chaudière à condensation est un type de chaudière qui récupère la chaleur à partir des gaz de combustion qui seraient perdus par la cheminée existante. Le prix d’une nouvelle chaudière varie en fonction de la puissance, de la superficie à chauffer, de la marque et du type de chaudière, à savoir de l’énergie nécessaire.
Pour les modèles entrée de gamme, le coût d’investissement est de 1 500 euros et comptez environ 8 000 euros pour les modèles haut de gamme. Les prix moyens pratiqués sur le marché en Belgique pour un appareil à condensation au gaz oscillent de 2 000 à 4 000 euros avec un coût d’entretien annuel de 100 à 110 euros.
Délai de retour sur investissement
En fonction de la marque et du modèle, l’installation d’une chaudière revient en moyenne à 5 000 euros HT. Le temps de retour sur investissement est inférieur à 10 ans.
Le coût d’une chaudière à condensation est un peu plus élevé que celui d’une chaudière traditionnelle. Un appareil à condensation au gaz posé au sol est plus cher qu’une chaudière murale. Sa rentabilité est indéniable grâce aux aides et aux excellentes performances énergétiques.
Si vous possédez encore une chaudière au mazout, elle doit arriver en fin de vie et il est interdit d’en acheter une nouvelle. C’est l’occasion d’investir dans une chaudière à gaz qui sera vite amortie après 5 à 7 ans d’utilisation.
Les certificats et aides financières disponibles
L’éco-prêt à taux zéro, le chèque énergie et la prime pour la rénovation sont disponibles en 2024. Voici les conditions pour en profiter :
- l’éco-prêt à taux zéro : vous bénéficiez d’un emprunt allant jusqu’à 30 000 euros pour l’installation de votre chaudière à condensation. Vous pouvez la demander pour votre chaudière à granulés à condensation, car ce prêt concerne l’installation d’un système de chauffage qui fonctionne avec une énergie renouvelable. Il existe une autre condition : votre habitation doit avoir plus de deux ans et être votre domicile principal ;
- le chèque énergie : son montant varie en fonction de vos ressources et vous pouvez l’utiliser pour le règlement en partie de vos travaux.
- MaPrimeRénov’Parcours par geste s’adresse aux ménages français qui souhaitent réaliser des travaux d’isolation et de changement de système de chauffage, y compris les appareils qui fonctionnent avec l’énergie solaire. Le montant de l’aide dépend des ressources du foyer ;
- MaPrimeRénov’Parcours accompagné s’adresse à ceux qui veulent réaliser des travaux de rénovation de grande ampleur. Cette aide sera accordée au titre de 30 % à 10 % du montant hors taxes des travaux pour les projets permettant un gain de deux classes au DPE.
Par ailleurs, certains travaux, dont l’isolation des combles ou l’isolation des fenêtres ainsi que le changement de chaudière, donnent droit au crédit d’impôt pour la transition.
Vous pouvez aussi vous renseigner auprès de la mairie pour savoir s’il existe des aides locales.
Le taux de TVA de 5,5 % reste maintenu.
Toutefois, les chaudières à condensation gaz sont exclues des certificats d’économies au profit de la transition énergétique.
